Dessiner sur les murs

(une histoire de Keith Haring) – Théâtre jeune public – à partir de3 ans – 35 min

Compagnie Bon Ben voilà !

Les auteurs du livre « Dessiner sur les murs » : Mr Burgess et Mr Cochran donnent une conférence « sérieuse » sur la vie et l’œuvre de l’artiste Keith Haring. Avec l’aide de diapositives, de chansons, de dessins en direct, de sculptures, de danses, les deux conférenciers replongent dans les étapes importantes de la vie de l’artiste, dans ses questionnements sur l’art et la création et redonnent vie à certaines de ses œuvres. La conférence se passera-t-elle comme prévu ? L’art foisonnant de Keith Haring laissera-t-il les conférenciers et le public indemnes ?

La grande fabrique de mots

Théâtre d’objets et marionnettes – à partir de 5 ans – 40 min

Compagnie Les Voisins du dessus

Il existe un pays où les gens ne parlent presque pas. C’est le pays de la Grande fabrique de mots. Dans cet étrange pays, il faut acheter les mots et les avaler pour pouvoir les prononcer. Dans cette cité imaginaire où la culture est commercialisée, des cœurs d’enfants vont battre intensément grâce à la créativité qu’ils ont en eux, se réinventant un mode de vie généreux, sensible et joyeux.

La compagnie Les Voisins du dessus signe avec cette nouvelle création une belle adaptation pour la scène du roman jeunesse d’Agnès de Lestrade. Dans une démarche exigeante et où l’esthétisme côtoie une mécanique ingénieuse, c’est tout un décor qui prend vie sous nos yeux et nous plonge dans l’univers onirique de cette Grande fabrique de mots.

Nous on n’a rien vu venir

Spectacle de cirque et arts numériques – à partir de 6 ans – 40 min

Compagnie La Supérette

Une performance/cabaret participative un brin «folichonne» voire même complètement déjantée par moment, où deux interprètes circassiens se livrent à des acrobaties grotesques et douces autour d’un agrès de cirque qui n’en est pas un : un téléviseur.

« Une compilation de choses et de trucs qui nous font franchement marrer, tout en nous proposant une critique originale de l’hyper connectivité et des réseaux sociaux. »

« Quand je me réveille d’habitude sans réfléchir je prends mon téléphone et je commence à le consulter. En fait c’est comme un petit coma… Il y a quelque chose d’addictif dans cette absence, on existe plus quand on fait défiler son écran et il y a quelque chose de très agréable là-dedans une perte absolue de soi quand tu scrolles ton écran… Moi je Google de façon obsessionnelle, par exemple c’était quoi cette vieille pub ? La chanson de cette vieille pub de 89 ? Je vais sur Google voilà et de fil en aiguille je Google aussi l’acteur… Ce n’est pas complètement cathartique, ce n’est pas une absence de soi, parfois des gens regardent des choses qui ont un impact énorme. Ça c’est ceux qui regardent vraiment des trucs… »

De : Edouard Peurichard
Avec : Edouard Peurichard et Thomas Martin
Regard extérieur: Idriss Roca
Coach portés acrobatique : LN Gasnier

Production : La Supérette
Production déléguée : La Verrerie d’Alès – Pôle national cirque Occitanie
Cofinancements : Le Prato – Pôle national cirque Lille ; Cirque Jules Verne – Pôle national cirque et arts de la rue – Amiens ; Le Plongeoir – Cité du Cirque – Pôle cirque Le Mans Sarthe Pays de la Loire – Espace Paul Jargot – Scène ressource en Isère – Ville de Crolles
Soutiens et accueils en résidence : Département du Gard dans le cadre d’Artistes au collège en partenariat avec le Collège Alphonse Daudet ; Espace Paul Jargot – Scène ressource en Isère – Ville de Crolles en partenariat avec la Médiathèque intercommunale Gilbert Dallet et le Collège Simone de Beauvoir ; Le Plongeoir – Cité du Cirque – Pôle cirque Le Mans Sarthe Pays de la Loire en partenariat avec le Collège Alain-Fournier ; Médiathèque Alphonse Daudet – Alès Agglomération
Soutien à la diffusion régionale : Occitanie en Scène

Tuer le monstre

Une pièce de Matthew Mc Varish – Traduction et mise en scène de Frédéric Noguer – avec Timothée Lepeltier et Aurélien Pawloff

Théâtre du Gecko

À la suite du décès de leur oncle, deux frères se retrouvent dans la maison de ce dernier dans le nord de l’Écosse. Les deux enfants ont grandi là, au bord du lac, placés chez cet oncle suite au décès de leur mère. Après avoir vécu dans le secret depuis leur enfance, ils vont enfin en parler et lèveront au cours d’une nuit blanche le lourd voile qui étouffait la vérité. Ils réaliseront ensemble que les récits de leur oncle au sujet du Kelpie (monstre mythologique des profondeurs du lac qui dévore les enfants) étaient simplement destinés à assurer leur coopération pendant toutes ces années de sévices. Existe-t-il une vérité dans les histoires de Kelpie ? Quoi qu’il en soit – et comme toute mythologie – elles ouvrent la voie de l’introspection et permettent ici de faire face au doute, au désarroi et à la honte.

Ce texte dense est avant tout un appel à mettre fin au silence qui entoure les crimes pédophiles mais aussi les clichés qui les accompagnent, notamment les amalgames entre homosexualité et pédophilie. C’est aussi un témoignage poignant qui pose la question de la résilience. Que faire une fois que c’est arrivé ? Comment réussir à en parler, à se reconstruire et à avancer ?

Théâtre forum au lycée de Prades

Le collectif LaClé a programmé ce spectacle pour les élèves de 1re du lycée Charles Renouvier de Prades. Afin de préparer les élèves à ce sujet difficle, un atelier de théâtre forum sur le thème du consentement est organisé avec l’équipe pédagogique du lycée. Toutes les classes de 1re y participent avant de venir assiter à la représentation de ‘Tuer le monstre’ à Villefranche.